| Dernières réponses | |  -Au fait, ajouta t-il à l'intant même où j'allais lui tourner le dos , je m'appelle Alfonse.
Ce fut cette fois-ci ma propre personne qui retint un petit rire. Je ne savais pas quoi répondre... Un chat qui se nomme Alfonse???
-Ah...
-Bien, va te coucher maintenant, que je puisse me souvenir de ma mission. Ton regard de marmotte ayant fait une nuit blanche me perturbe.
-Mais vous n'aviez qu'à pas...
-Ne recommence pas à redevenir insolent!, grogna t-il avec animosité.
Il me lança un regard assassin. Vaincu mais surtout plus fatigué que jamais, je pris la direction de mon lit, choisissant l'option "on verra demain...". |
| | Je restai figé. Je ne savais plus faire le moindre geste. Je ne pouvais pas aller me coucher, pas tant qu'il était là. Et visiblement il ne comptait pas aller ailleurs. Je fermai les yeux un moment, puis les rouvrit. Il était toujours là. Non je ne rêvais pas. Je soufflai, puis me calmai. Il me fallait raisonner, même si ce que je voyais n'était en rien raisonnable. Soit, c'était un chat, et alors ? Visiblement, il était un peu plus que ça... Je posai alors la question raisonnable qui m'était venu à l'esprit.
- Mais... Pourquoi es-tu ici ? Tu n'es quand même pas venu pour faire mes exos de math, si ?
Il releva la tête et resta un instant silencieux. Je sentais qu'il réfléchissait. Qu'allait-il encore me sortir comme réponse cinglante ? Enfin, il tourna une nouvelle fois la tête vers moi.
- Allons ne soit pas stupide, bien sûr que je ne suis pas venu pour ça. Un esprit tel que le mien devrait s'exercer à de bien plus dure équations que tes ridicules gamineries.
Je fulminais, mais ne dit rien. Finalement, il se leva et sauta à terre sans un bruit avec toute la grâce et la souplesse due à un chat.
- Oui, je suis la pour quelque chose en particulier...
Soudain, il leva une patte avant et se la passa sous le menton. Je clignai des yeux ; n'était-il pas entrain de se frotter le menton dans ce geste typiquement humain ? Je secouai la tête ; maintenant, plus rien ne devait m'étonner.
- Mmmh, mince. C'était quoi déjà ?
- Hein ?
- J'ai un mémoire assez lacunaire, fit-il presque en riant. Mais ça va me revenir. Tu peux aller dormir.
Je restai bouche bée. Il ne pouvait même pas se souvenir pourquoi il était là. Même à moi qui pourtant oublie beaucoup de choses, quand suis quelque part, je sais pourquoi. |
| | Le chat me regarda comme si j'étais un flan en train de fondre.
-Ca te pose un problème?, me jeta t-il à la figure.
Cette réplique cinglante me fit un peu plus mal à la tête. Je me faisais insulter par un félin!
-Mais nan pas du tout heu...
*Si, espèce de boule de poils narcissique*
-Bon alors c'est parfait, de mon côté je corrigerai tes exos de Maths pour demain... Ils sont truffé de fautes!
-Ah...
-Par exemple tu dois caluculer deux racines et pas une, tête de pioche!
J'hésita à lui lancer mon oreiller mais je me ravisa. J'étais bien trop fatigé pour cela.
Edité le 20-09-2008 à 14:41:35 par Ulrich Haru
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| | [ eh ben quand même ! ]
- En réalité tu vois, commença le chat avec cette voix tout à fait calme , le delta que tu calcules par cette formule peut-être, suivant la forme de... Eh bien ? Que t'arrive-t-il ?
- Hein ? Euh, rien, je... euh... Je suis fatigué.
Il fit silence un court instant, me regardant comme il aurait regardé un dément, puis, en se retournant vers le manuel :
- Oh, et bien va te toucher alors.
Il resta assis là, la lumière au dessus de lui éclairant le manuel, et lui assis sur mon cahier, les pattes recroquevillées sous son corps, et le museau toujours dans les pages.
Aller me coucher... Mais comment pouvais-je avec un chat dans ma chambre qui lisait mes cours en pleine nuit ? Déjà que je supportais pas la moindre diode allumée dans mes ténèbres... Et puis, sûr que je ferais des cauchemars.
- Euh, mais... commençai-je non sans une certaine appréhension . Tu va rester là... toute la nuit ? |
| | ... le félin était assis mon bureau, un lit ouvert sous son museau.
-Tu étudies les polynomes du second degrès?, me demanda t'il avec la curosité mal placée d'un enfant.
Je déglutis difficilement et aquiesta faiblement de la tête. Il lisait. Il lisait, non d'une sardine!
-Bah, c'est facile, affirma t-il. Tu es donc... -il marqua un temps d'arrêt- en S si je me m'abuse? C'est bien évidemment une expression car je ne me trompe jamais.
Ma tête était sur le point d'exploser. La fatigue me rattrapait à grand pas mais surtout une soudaine envie de me jeter par la fenêtre en hurlant que j'étais devenu fou m'envahissait.
-Je... Je... Je ne comprend rien au discriminant..., dis-je sans vraiment savoir pourquoi je lui confiais mes lacunes scientifiques.
Monsieur-le-chat-imaginaire-je-sais-tout-mieux-que-tout-le-monde me jeta un regard prétentieux.
-Tu veux parler de b au carré moins quatre a c ? Je ne vois pas où est le problème. |
| | [ oui, c'est bête, c'est vraiment bien pourtant. Ne pouvant prédire la suite, c'est de la totale improvisation ]
Le chat me regarda d'un air hautain puis s'assit soudainement et se mit à faire sa toilette. Je le fixai pendant un moment, encore sous le choc. Il ne semblait pas avoir entendu ce que j'avais dit. Peut-être n'avait-il pas compris. L'avais-je vraiment entendu parler ?
La suite me prouva que oui.
- J'ai toujours un petit creux sur le coup de minuit, fit-il d'un ton désinvolte en passant une patte par dessus son oreille . Et le problème, ajouta-t-il, c'est que je suis narcoleptique. La porte s'est refermée quand je suis rentré, j'ai dégusté ce délicieux saumon, et puis je me suis endormi.
L'image du saumon que venait d'acheter ma mère en fin de journée me revint à l'esprit. Une furieuse envie d'étriper ce chat me prit mais, paralysé, je n'osai faire un geste.
- Mais... comment... ? Pourquoi tu parles ? lachai-je.
Le chat haussa les sourcils comme étonné par ma question.
- Ben, parce que tu me questionnes, tiens. Et si tu m'avais pas poussé à bout en agitant ce stupide appât devant mon nez, fit-il en reprenant sa toilette , je n'aurais pas commencé.
- Mais les chats ne parlent pas ! protestai-je, comme voulant conjurer cette abération en proclamant une vérité absolue.
Le chat s'arrêta et fronça les sourcils.
- Oh ! je vois, encore un de ces êtres soit-disant superieurs qui se croient plus malins que les autres ! Gamin, tu ne m'arrive même pas à la cheville, alors arrête de jouer à l'être humain plus intelligent que les autres ok ?
Sur quoi il fila en quelques enjambées à travers le couloir et disparu derrière la porte entrebaillée de ma chambre éclairée.
*C'est pas possible, fis-je en souriant pour me rassurer , je rêve. Il n'y a sûrement personne dans ma chambre.*
Je marchai jusqu'à ma chambre en tentant de me convaincre de cette idée, mais une fois entré, ...
Edité le 29-03-2008 à 01:02:11 par Locke Cole
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| | | [xD Elle me fait rire cette histoire! Je ne comprend pas que personne d'autres que nous la poursuive!!] |
| | Cette phrase avait été prononcée par simple réflexe. Cependant à l'instant même où elle sortit de ma bouche, je pris conscience de la stupidité et improbabilité de la situation: je parlais à un chat!
*A un félin, à un mammifère à quatre pattes qui miaule, qui fait ses griffes sur les canapés, joue avec une souris, grimpent aux arbre...*
*Oui bon tu ne vas pas nous faire une description complète de ce qu'est un chat non plus!*, me hurla une seconde petite voie dans ma tête.
Mais tout de même. Je le fixais ainsi stupidement, la bouche certainement légèrement entrouverte. Après plus d'une minute d'extase totale, mon "interlocuteur" finit par perdre patience et me lança sur le ton de la reproche:
-Oui je sais que c'est étrange, mais maintenant tu peux arrêter de me regarder bêtement tout de même! Ces humains...tellement émotifs.
Il fixa le plafond, ses yeux de félins levés vers le ciel, adoptant ainsi une expression propre à un être... de mon espèce.
-Vous ne passez pas souvent l'aspirateur chez vous, ajouta t-il neutrement. Mes moustaches sont pleines de poussières.
Je repris soudainement conscience à cette remarque, sentant une bouffée de colère me monter au nez.
-Je me lève en pleine nuit en raison du bruit que tu as causé, manque de m'étaler par terre, tente de te mettre en sûreté en plongeant mes doigts dans un bocal d'anchois à moitié périmé, apprend que tu parles et toi tu me tiens un discour sur la propreté?, lui soufflais-je en bouillonant . Et puis... Et puis qu'est-ce que tu faisais dans le frigo?
Edité le 25-03-2008 à 17:16:06 par Jade Dawlstreet
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| | ... lorsque tout à coup un rire éclata ; brisant le silence de la nuit comme si la télé s'était allumée d'un coup au rez-de-chaussée. Figé, l'anchois à la main, je me tournai de chaque côté, regardai vers la porte entrebâillée de la chambre de mes parents, mais nulle tête n'en sortait.
De toute façon, me rendis-je compte, ce n'était pas le rire de mon père, et ce n'était pas un rire féminin. Qui donc avait pu...
- Non mais tu croyais vraiment m'avoir avec ton ridicule appât ?
Je bondis en arrière, tenant fermement le bocal dans une main, et l'anchois huileux dans l'autre ; la personne qui avait rit était là, tout près, dans la pénombre du couloir mal éclairé.
Tournant lentement la tête vers la source de la voix, les yeux terrifiés et la gorge serrée, je ne parvenais pas à réaliser, ni a admettre ce qui s'imposait pourtant à moi.
Le chat s'était arrêté et me regardait. Il souriait, je l'aurais juré.
Mon anchois à la main, je ne savais plus quoi faire. Cela semblait si irréel. Etais-je entrain de rêver ? Probablement, oui, c'était évident même. Mais, si c'était le cas, ne devrais-je pas ne pas en avoir conscience ?
La perspective qu'effectivement ce chat blanc avait parlé me fit tourner la tête. Ne sachant plus trop quoi penser, la conscience de l'environnement et de la proximité de mes parents me revint comme seule chose rationnelle. Comme hypnotisé, je lançai à voix basse dans l'air :
- Chuuuut ! Pas si fort !
Edité le 13-03-2008 à 19:19:33 par Locke Cole
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| | Le chat entamait chaque marche au ralentit, semblant s'amuser de poser autant de problèmes à un être humain. Ses coussinets frolaient à peine l'escalier. Le félin était parfaitement détendu... Non d'une moustache, il ne souhaitait apparemment pas s'arrêter!!
Je le suivais calmement pour ne pas l'effrayer, même si en mon fort interrieur j'imaginais déjà le désordre qu'il pourrait créer.
-Viens ici, murmurais-je, la voix légèrement tremblante.
Je tentais de me contrôler, mais lorsque que cette boule de poils atteint le première étage, mes entrailles se tordèrent de douleur. Il n'y avait alors plus qu'une solution: redescendant les marches d'escaliers en deux-trois mouvements, je me précipita jusqu'au frigo, l'ouvris à nouveau, m'empara d'un bocal puis repartis sur mes traces.
Lorsqu'une seconde plus tard je me retrouvais moi-même au premier étage, la respiration saccadée, le félin n'avait pas bougé. Je sortis alors précipitament une anchois pour la tendre à quelques mètres du museau du chat. Attiré par l'odeur suave du poison, Monsieur matou effectua quelques pas hésitants vers moi. Tout en reculant doucement, je continuais stupidement à l'appâter avec cette épouventable anchois. Mon piège fonctionnait à meirveille, je pourrais certainement le faire entrer dans ma chambre pour le cacher.
Je souriais à cette pensée lorsque...
[désolé je suis très prise en ce moment et sincérement, j'ai très mal écris... Pas d'inspiration Oo et certainement des tonnes de fautes -je me relis rarement ^^] |
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