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Jade Dawlstreet
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Jade Dawlstreet
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   Posté le 07-03-2008 à 20:38:31   Voir le profil de Jade Dawlstreet (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Jade Dawlstreet   

Si vous ne savez plus quoi faire et si, comme moi, vous en avez plus qu'assez de rédiger des rédactions trop structurées en raison de nos chers professeurs de français, défoulez-vous donc dans ce sujet(sans tuer votre clavier tout de même car vous risquez de le regretter par la suite)!

Un début d'histoire vous sera proposé pour que vous la poursuiviez tous à tour de rôle. Après de nombreux messages postés, j'estimerai lorsqu'il est temps de mettre fin à cette nouvelle.
A l'instant où je vous en ferai signe, ceux qui le souhaite enverront leur fin personnelle par MP. La plus originale sera postée pour cloturer l'histoire.

Le vainqueur choisira le thème et le début du futur sujet tel que je vais le faire. Si vous avez quelques points noirs à poser, n'hésitez pas à les éclaicir en écrivant dans le sujet "HS à 100 % " ou "Suggestions du forum".
J'espère vous faire passer un agréable moment. Aucunes restrictions au niveau des lignes. Respectez simplement l'écriture du RPG indiquée dans le Réglement (que vous êtes censez avoir lu, membres sérieux que vous êtes...).
Tous les registres peuvent être utilisés en fonction des histoires: burlesque, pathétique, ironique, comique, fantastique... Bien, j'arrête de ressortir mes cours de Français pour avoir l'air classe.
Sur ce comme dirait François Palmade, <<mes chers amis>> faîtes preuve d'imagination!!! xD Ahaha, qu'est-ce que l'on rigole mdr.



Edité le 28-03-2008 à 22:24:31 par Jade Dawlstreet




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"Il ne faut lier un seul bâteau à une seule ancre,
Et une seule vie à un seul espoir."


Epictète
Jade Dawlstreet
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   Posté le 07-03-2008 à 20:53:04   Voir le profil de Jade Dawlstreet (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Jade Dawlstreet   

SUJET n°1:

Un murmure incessant me sorti(e) de mon sommeil. Exaspéré(e), je m'extirpa de mon lit pour aller faire taire cet inlassable ronrement. Quelque peu endormi(e), je tenta de me diriger vers l'origine de mon réveil matinal . Diable, il était 2h30 du matin tout de même!
Tout en décendant les escaliers avec une certaine démarche de somnambule, mon expédition m'ammena finalement jusqu'à la cuisine. Le bruit semblait provenir du réfrégirateur. Les poirots seraient-ils ensorcelés? Avec prudence, je me permis d'entrouvrir la porte du frigo...


[ Certe, début original je sais (j'ai une imagination non-stop ,j'écris dès que je le souhaite ^^), mais surtout comique et drôle!!! Respectez le contexte, les registres employés et le style d'écriture SVP!!! C'est par ailleurs l'intérêt principal de ce sujet: s'adapter et improviser dans tous les registres possibles: nous tenteront d'alterner avec tous les genres pour faire plaisir à tout le monde!!! J'espère que vous y penserez si vous êtes la personne qui doit débuter l'une des prochaines nouvelles!! Pour ma part, je sais que certains préfère le comique, d'autres le suspens policier... En tout cas sur cette histoire, faîtes rire!! J'imagine que vous aviez compris!! lol Peut-être que la prochaine nouvelle devra nous faire pleurer qui sait... Sortez vous mouchoirs Klinex, au cas où. ]

Je vous aime chers membres!!!


Edité le 07-03-2008 à 21:20:50 par Jade Dawlstreet




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"Il ne faut lier un seul bâteau à une seule ancre,
Et une seule vie à un seul espoir."


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Locke Cole
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   Posté le 07-03-2008 à 21:25:33   Voir le profil de Locke Cole (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Locke Cole   

[ bon j'me lance... ]

Ma fatigue tout à coup s'effaça. Mes yeux s'écarquillèrent et ma mâchoire sembla littéralement tomber. Je fis un pas en arrière, cherchant mon souffle. Le ronronnement avait cessé, et... cette chose avait levé la tête.
Il y a des fois où malgré ce que nous disent nos yeux, nous ne pouvons admettre la possibilité de ce que nous voyons. Et cela parce que la chose perçue n'a rien à faire dans l'environnement où nous le percevons. Pendant un instant donc, il me fut impossible de distinguer clairement ce qui se trouvait en face de moi. Je fronçai les sourcils, la bouche toujours entrouverte, mi-curieux mi-terrifié, et alors je reconnus. Ou cru reconnaitre.
Le chat d'un blanc immaculé sembla hausser un sourcil à ma vue, puis se mit debout dans le frigo, les pattes écrasant les poirots, et eut un bâillement incroyablement long.

*Mais... Je n'ai jamais eu de chat moi !*


Edité le 07-03-2008 à 21:26:50 par Locke Cole




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Jade Dawlstreet
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   Posté le 07-03-2008 à 21:48:49   Voir le profil de Jade Dawlstreet (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Jade Dawlstreet   

[ ]
Mes bras pendaient stupidement le long de mon corps. Il est vrai que j'avais peut-être omis la possibilité d'avoir un animal de compagnie, mais tout de même, pourquoi n'était-ce pas un hamster? L'animal était en effet quelque peu encombrant: sa taille dépassait largement celle du persan. Je ne pouvais même pas voir ses yeux tant ils étaient cachés par une quantité de poils impressionante. On aurait quelque peu pu comparer ce félin à un hiéti.
*Formidable sondais-je, mon père ayant une fobie démesurée auprès des chats va le réduire en bouillie si jamais il l'apperçoit.*
En plus de cela cher Father,n'étant pas d'une nature particulièrement matinale, risquerai sérieusement de tirer une sâle tête en trouvant un chat à la place de sa boîte de lait habituelle-le félin avait en effet effectué un carnage. L'heure était grâve: je devais le cacher!!! Car j'étais malgrè moi attaché(e) à cette boule de poils...
-Miiiiiiiaouuuuuuuu, miaulia paresseusement l'animal.

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   Posté le 07-03-2008 à 22:33:52   Voir le profil de Locke Cole (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Locke Cole   

Je m'approchai de lui pour l'attraper, non sans quelque appréhension ; car je voyais bien son regard qui était fixé sur moi, comme s'il...
*Ce n'est qu'un chat.*
Je m'arrêtait un instant et le regardait fixement, inquiet.
Oui, ça ressemblait quand même bien à un chat.
Rassuré, je tendis mes bras pour l'attraper, mais il bondit juste au moment où mes mains passaient autour de son corps et atterrit sur le sol avec le petit "pof" d'amortissement des coussinets.
Vu de dessus, il était quand même plus long et moins large que je le pensais. Ses longs poils blancs le faisaient ressembler à un de ces persans à la mine ratatinée, mais son visage allongé indiquait qu'il s'agissait de tout autre chose. A vrai dire, je ne m'y connaissais pas très bien en félins.
Vu qu'il avait déjà vidé le lait qui se trouvait dans le frigo, il ne me vint pas à l'esprit de lui donner à manger ou à boire. Lui-même ne semblait pas s'en soucier outre mesure. Il regarda autour de lui comme pour juger de l'endroit dans lequel il venait d'attérir, puis choisit une chaise sur laquelle trainait un vieux pull bleu froncé de mon père et s'y installa, pédalant et accrochant la laine de ses griffes pour tâter de son confort.
Affolé, pensant déjà aux yeux qu'auraient mon père en voyant son pull recouvert de poils blancs le lendemain, je me précipitai pour l'ôter de là.
A peine eus-je posé ma main sur le dos de la bête qu'elle bondit à nouveau hors de portée, me jetant un regard plein de reproche par dessus l'épaule.
A ce moment, je fus certain de distinguer, sur cette tête féline qui se détournait de moi avec un air dédaigneux, un sourire moqueur.
A petits pas, comme pour me narguer, le chat s'éloigna vers l'escalier...


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Jhika Laelian
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   Posté le 08-03-2008 à 20:30:02   Voir le profil de Jhika Laelian (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Jhika Laelian   

*Ah non, interdiction de monter, noooooooooon pas l'escalier !!*

Je me précipita brutalement vers le chat pour l'empêcher d'atteindre le premier étage: il y avait la chambre de mes parents! Malheureusement avec ma chance légendaire un jouet de ma petite soeur trainait par terre. Dans la précipitation je ne pu l'appercevoir et glissa dessus. J'étouffa un cri et tenta de me rattraper à ce que je pouvait...c'est-à-dire un stupide saladier. Je m'effondra donc pitoyablement un chausson au moins au pied et un saladier dans la main droite. Une douleure aiguë au niveau du bas du dos me fis serrer les dents. Pendant ce temps, Mr le félin me lancait un regard innocent qui semblait en dire long sur la situation.
*Et en plus ce chat est mal élevé.*
J'avais donc hérité en moins de cinq minutes d'un animal buté et d'un déplacement des vertèbres (allez savoir...). Quand je pense que j'ai une soirée demain soir... je ne pourrais même pas danser!!

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Locke Cole
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   Posté le 08-03-2008 à 21:24:57   Voir le profil de Locke Cole (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Locke Cole   

Le saladier dans ma main arrêtée à dix centimètres du sol, je soufflai. M'accrochant au bord de la table au dessus de moi, je me relevai en grimaçant de douleur et posai le saladier à l'endroit où je l'en avais délogé, puis je lançai un regard mauvais au chat qui semblait lui me regarder en se disant quelque chose comme "ces humains sont vraiment d'étranges personnages". Cette pensée me mis plus en colère que je ne l'étais déjà, et en prenant bien garde où je mettais les pieds, je m'avançai vers lui.
Sans s'en inquiéter plus que ça, le chat tourna la tête et reprit sa progression, ses petites pattes tapotant gaiement chaque marche.
Dans le noir, je filai un coup de pied dans le jouet qui m'avait fait chuter et rejoignis le bas de l'escalier pour m'agripper à la rampe. De quel malheur ce chat allait-il encore être la cause ?
D'autant plus que la porte de la chambre de mes parents était entrouverte...



Edité le 08-03-2008 à 21:25:10 par Locke Cole




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Jade Dawlstreet
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   Posté le 13-03-2008 à 10:44:44   Voir le profil de Jade Dawlstreet (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Jade Dawlstreet   

Le chat entamait chaque marche au ralentit, semblant s'amuser de poser autant de problèmes à un être humain. Ses coussinets frolaient à peine l'escalier. Le félin était parfaitement détendu... Non d'une moustache, il ne souhaitait apparemment pas s'arrêter!!
Je le suivais calmement pour ne pas l'effrayer, même si en mon fort interrieur j'imaginais déjà le désordre qu'il pourrait créer.

-Viens ici, murmurais-je, la voix légèrement tremblante.
Je tentais de me contrôler, mais lorsque que cette boule de poils atteint le première étage, mes entrailles se tordèrent de douleur. Il n'y avait alors plus qu'une solution: redescendant les marches d'escaliers en deux-trois mouvements, je me précipita jusqu'au frigo, l'ouvris à nouveau, m'empara d'un bocal puis repartis sur mes traces.
Lorsqu'une seconde plus tard je me retrouvais moi-même au premier étage, la respiration saccadée, le félin n'avait pas bougé. Je sortis alors précipitament une anchois pour la tendre à quelques mètres du museau du chat. Attiré par l'odeur suave du poison, Monsieur matou effectua quelques pas hésitants vers moi. Tout en reculant doucement, je continuais stupidement à l'appâter avec cette épouventable anchois. Mon piège fonctionnait à meirveille, je pourrais certainement le faire entrer dans ma chambre pour le cacher.
Je souriais à cette pensée lorsque...


[désolé je suis très prise en ce moment et sincérement, j'ai très mal écris... Pas d'inspiration Oo et certainement des tonnes de fautes -je me relis rarement ^^]

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   Posté le 13-03-2008 à 19:14:24   Voir le profil de Locke Cole (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Locke Cole   

... lorsque tout à coup un rire éclata ; brisant le silence de la nuit comme si la télé s'était allumée d'un coup au rez-de-chaussée. Figé, l'anchois à la main, je me tournai de chaque côté, regardai vers la porte entrebâillée de la chambre de mes parents, mais nulle tête n'en sortait.
De toute façon, me rendis-je compte, ce n'était pas le rire de mon père, et ce n'était pas un rire féminin. Qui donc avait pu...

- Non mais tu croyais vraiment m'avoir avec ton ridicule appât ?
Je bondis en arrière, tenant fermement le bocal dans une main, et l'anchois huileux dans l'autre ; la personne qui avait rit était là, tout près, dans la pénombre du couloir mal éclairé.
Tournant lentement la tête vers la source de la voix, les yeux terrifiés et la gorge serrée, je ne parvenais pas à réaliser, ni a admettre ce qui s'imposait pourtant à moi.
Le chat s'était arrêté et me regardait. Il souriait, je l'aurais juré.
Mon anchois à la main, je ne savais plus quoi faire. Cela semblait si irréel. Etais-je entrain de rêver ? Probablement, oui, c'était évident même. Mais, si c'était le cas, ne devrais-je pas ne pas en avoir conscience ?
La perspective qu'effectivement ce chat blanc avait parlé me fit tourner la tête. Ne sachant plus trop quoi penser, la conscience de l'environnement et de la proximité de mes parents me revint comme seule chose rationnelle. Comme hypnotisé, je lançai à voix basse dans l'air :

- Chuuuut ! Pas si fort !


Edité le 13-03-2008 à 19:19:33 par Locke Cole




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Jade Dawlstreet
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   Posté le 25-03-2008 à 17:15:13   Voir le profil de Jade Dawlstreet (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Jade Dawlstreet   

Cette phrase avait été prononcée par simple réflexe. Cependant à l'instant même où elle sortit de ma bouche, je pris conscience de la stupidité et improbabilité de la situation: je parlais à un chat!
*A un félin, à un mammifère à quatre pattes qui miaule, qui fait ses griffes sur les canapés, joue avec une souris, grimpent aux arbre...*
*Oui bon tu ne vas pas nous faire une description complète de ce qu'est un chat non plus!*, me hurla une seconde petite voie dans ma tête.
Mais tout de même. Je le fixais ainsi stupidement, la bouche certainement légèrement entrouverte. Après plus d'une minute d'extase totale, mon "interlocuteur" finit par perdre patience et me lança sur le ton de la reproche:
-Oui je sais que c'est étrange, mais maintenant tu peux arrêter de me regarder bêtement tout de même! Ces humains...tellement émotifs.
Il fixa le plafond, ses yeux de félins levés vers le ciel, adoptant ainsi une expression propre à un être... de mon espèce.
-Vous ne passez pas souvent l'aspirateur chez vous, ajouta t-il neutrement. Mes moustaches sont pleines de poussières.
Je repris soudainement conscience à cette remarque, sentant une bouffée de colère me monter au nez.
-Je me lève en pleine nuit en raison du bruit que tu as causé, manque de m'étaler par terre, tente de te mettre en sûreté en plongeant mes doigts dans un bocal d'anchois à moitié périmé, apprend que tu parles et toi tu me tiens un discour sur la propreté?, lui soufflais-je en bouillonant . Et puis... Et puis qu'est-ce que tu faisais dans le frigo?


Edité le 25-03-2008 à 17:16:06 par Jade Dawlstreet




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   Posté le 25-03-2008 à 17:17:07   Voir le profil de Jade Dawlstreet (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Jade Dawlstreet   

[xD Elle me fait rire cette histoire! Je ne comprend pas que personne d'autres que nous la poursuive!!]

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   Posté le 29-03-2008 à 00:58:19   Voir le profil de Locke Cole (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Locke Cole   

[ oui, c'est bête, c'est vraiment bien pourtant. Ne pouvant prédire la suite, c'est de la totale improvisation ]

Le chat me regarda d'un air hautain puis s'assit soudainement et se mit à faire sa toilette. Je le fixai pendant un moment, encore sous le choc. Il ne semblait pas avoir entendu ce que j'avais dit. Peut-être n'avait-il pas compris. L'avais-je vraiment entendu parler ?
La suite me prouva que oui.

- J'ai toujours un petit creux sur le coup de minuit, fit-il d'un ton désinvolte en passant une patte par dessus son oreille . Et le problème, ajouta-t-il, c'est que je suis narcoleptique. La porte s'est refermée quand je suis rentré, j'ai dégusté ce délicieux saumon, et puis je me suis endormi.
L'image du saumon que venait d'acheter ma mère en fin de journée me revint à l'esprit. Une furieuse envie d'étriper ce chat me prit mais, paralysé, je n'osai faire un geste.
- Mais... comment... ? Pourquoi tu parles ? lachai-je.
Le chat haussa les sourcils comme étonné par ma question.
- Ben, parce que tu me questionnes, tiens. Et si tu m'avais pas poussé à bout en agitant ce stupide appât devant mon nez, fit-il en reprenant sa toilette , je n'aurais pas commencé.
- Mais les chats ne parlent pas ! protestai-je, comme voulant conjurer cette abération en proclamant une vérité absolue.
Le chat s'arrêta et fronça les sourcils.
- Oh ! je vois, encore un de ces êtres soit-disant superieurs qui se croient plus malins que les autres ! Gamin, tu ne m'arrive même pas à la cheville, alors arrête de jouer à l'être humain plus intelligent que les autres ok ?
Sur quoi il fila en quelques enjambées à travers le couloir et disparu derrière la porte entrebaillée de ma chambre éclairée.
*C'est pas possible, fis-je en souriant pour me rassurer , je rêve. Il n'y a sûrement personne dans ma chambre.*
Je marchai jusqu'à ma chambre en tentant de me convaincre de cette idée, mais une fois entré, ...


Edité le 29-03-2008 à 01:02:11 par Locke Cole




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Jade Dawlstreet
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   Posté le 17-09-2008 à 21:43:15   Voir le profil de Jade Dawlstreet (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Jade Dawlstreet   

... le félin était assis mon bureau, un lit ouvert sous son museau.
-Tu étudies les polynomes du second degrès?, me demanda t'il avec la curosité mal placée d'un enfant.
Je déglutis difficilement et aquiesta faiblement de la tête. Il lisait. Il lisait, non d'une sardine!
-Bah, c'est facile, affirma t-il. Tu es donc... -il marqua un temps d'arrêt- en S si je me m'abuse? C'est bien évidemment une expression car je ne me trompe jamais.
Ma tête était sur le point d'exploser. La fatigue me rattrapait à grand pas mais surtout une soudaine envie de me jeter par la fenêtre en hurlant que j'étais devenu fou m'envahissait.
-Je... Je... Je ne comprend rien au discriminant..., dis-je sans vraiment savoir pourquoi je lui confiais mes lacunes scientifiques.
Monsieur-le-chat-imaginaire-je-sais-tout-mieux-que-tout-le-monde me jeta un regard prétentieux.
-Tu veux parler de b au carré moins quatre a c ? Je ne vois pas où est le problème.

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Epictète
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   Posté le 19-09-2008 à 21:25:34   Voir le profil de Locke Cole (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Locke Cole   

[ eh ben quand même ! ]

- En réalité tu vois, commença le chat avec cette voix tout à fait calme , le delta que tu calcules par cette formule peut-être, suivant la forme de... Eh bien ? Que t'arrive-t-il ?
- Hein ? Euh, rien, je... euh... Je suis fatigué.
Il fit silence un court instant, me regardant comme il aurait regardé un dément, puis, en se retournant vers le manuel :
- Oh, et bien va te toucher alors.
Il resta assis là, la lumière au dessus de lui éclairant le manuel, et lui assis sur mon cahier, les pattes recroquevillées sous son corps, et le museau toujours dans les pages.
Aller me coucher... Mais comment pouvais-je avec un chat dans ma chambre qui lisait mes cours en pleine nuit ? Déjà que je supportais pas la moindre diode allumée dans mes ténèbres... Et puis, sûr que je ferais des cauchemars.

- Euh, mais... commençai-je non sans une certaine appréhension . Tu va rester là... toute la nuit ?

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Ulrich Haru
Serpentard
Ulrich Haru
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   Posté le 20-09-2008 à 14:41:20   Voir le profil de Ulrich Haru (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Ulrich Haru   

Le chat me regarda comme si j'étais un flan en train de fondre.
-Ca te pose un problème?, me jeta t-il à la figure.
Cette réplique cinglante me fit un peu plus mal à la tête. Je me faisais insulter par un félin!
-Mais nan pas du tout heu...
*Si, espèce de boule de poils narcissique*
-Bon alors c'est parfait, de mon côté je corrigerai tes exos de Maths pour demain... Ils sont truffé de fautes!
-Ah...
-Par exemple tu dois caluculer deux racines et pas une, tête de pioche!
J'hésita à lui lancer mon oreiller mais je me ravisa. J'étais bien trop fatigé pour cela.


Edité le 20-09-2008 à 14:41:35 par Ulrich Haru




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Locke Cole
Forever Rachel
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   Posté le 22-09-2008 à 15:31:47   Voir le profil de Locke Cole (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Locke Cole   

Je restai figé. Je ne savais plus faire le moindre geste. Je ne pouvais pas aller me coucher, pas tant qu'il était là. Et visiblement il ne comptait pas aller ailleurs. Je fermai les yeux un moment, puis les rouvrit. Il était toujours là. Non je ne rêvais pas. Je soufflai, puis me calmai. Il me fallait raisonner, même si ce que je voyais n'était en rien raisonnable. Soit, c'était un chat, et alors ? Visiblement, il était un peu plus que ça... Je posai alors la question raisonnable qui m'était venu à l'esprit.
- Mais... Pourquoi es-tu ici ? Tu n'es quand même pas venu pour faire mes exos de math, si ?
Il releva la tête et resta un instant silencieux. Je sentais qu'il réfléchissait. Qu'allait-il encore me sortir comme réponse cinglante ? Enfin, il tourna une nouvelle fois la tête vers moi.
- Allons ne soit pas stupide, bien sûr que je ne suis pas venu pour ça. Un esprit tel que le mien devrait s'exercer à de bien plus dure équations que tes ridicules gamineries.
Je fulminais, mais ne dit rien. Finalement, il se leva et sauta à terre sans un bruit avec toute la grâce et la souplesse due à un chat.
- Oui, je suis la pour quelque chose en particulier...
Soudain, il leva une patte avant et se la passa sous le menton. Je clignai des yeux ; n'était-il pas entrain de se frotter le menton dans ce geste typiquement humain ? Je secouai la tête ; maintenant, plus rien ne devait m'étonner.
- Mmmh, mince. C'était quoi déjà ?
- Hein ?
- J'ai un mémoire assez lacunaire, fit-il presque en riant. Mais ça va me revenir. Tu peux aller dormir.
Je restai bouche bée. Il ne pouvait même pas se souvenir pourquoi il était là. Même à moi qui pourtant oublie beaucoup de choses, quand suis quelque part, je sais pourquoi.

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Jhika Laelian
Secretaire
Jhika Laelian
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   Posté le 05-10-2008 à 15:09:30   Voir le profil de Jhika Laelian (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Jhika Laelian   

-Au fait, ajouta t-il à l'intant même où j'allais lui tourner le dos , je m'appelle Alfonse.
Ce fut cette fois-ci ma propre personne qui retint un petit rire. Je ne savais pas quoi répondre... Un chat qui se nomme Alfonse???
-Ah...
-Bien, va te coucher maintenant, que je puisse me souvenir de ma mission. Ton regard de marmotte ayant fait une nuit blanche me perturbe.
-Mais vous n'aviez qu'à pas...
-Ne recommence pas à redevenir insolent!, grogna t-il avec animosité.
Il me lança un regard assassin. Vaincu mais surtout plus fatigué que jamais, je pris la direction de mon lit, choisissant l'option "on verra demain...".

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